La descente alimentaire : préparer son jeûne

La descente alimentaire pour préparer le jeûne est une étape primordiale. Elle consiste à passer progressivement d’une alimentation quotidienne « classique » à celle qui sera la norme selon le jeûne choisi. C’est une pratique qui permet d’habituer le corps à jeûner en douceur, en supprimant petit à petit les aliments les plus acidifiants, jusqu’à la suppression complète d’aliments solides. Dans le cas d’un jeûne hydrique de plusieurs jours, la phase de descente alimentaire est indispensable. En parallèle, une purge intestinale peut être également réalisée la veille du jeûne. Toutes ces pratiques vont limiter les effets indésirables du jeûne. On vous explique dans cet article, pourquoi et comment.

Au sommaire :

Pourquoi faire une descente alimentaire pour préparer son jeûne ?

Les effets du jeûne

Jeûner possède de multiples bienfaits. En arrêtant de le nourrir pendant plusieurs heures ou jours, le corps va mettre en place certaines réactions aux conséquences bénéfiques pour notre santé. 

Purification de l’organisme, détoxification, relance du métabolisme, amélioration du système immunitaire, réduction des processus inflammatoires, sont les nombreuses vertus de cette pratique millénaire qui connait un nouveau succès. On peut également citer la perte de poids, un rapport plus sain à la sensation de satiété, un regain d’énergie et un meilleur sommeil. 

Toutefois, les différents mécanismes métaboliques qui vont en découler comportent aussi leurs lots d’effets indésirables. 

Il est ainsi possible de subir une crise de détoxification (ou acidose) engendrée par la libération de certaines toxines dont le corps se débarrasse en puisant dans ses propres réserves face à la privation de nourriture. Ce type de « crises curatives » ne sont que les répercussions du nettoyage que l’organisme effectue. 

Les effets indésirables associés sont généralement passagers, mais ils ne sont pas plus agréables pour autant. On peut alors ressentir durant les premiers jours de jeûne des nausées, des migraines ou de la fatigue.

La descente alimentaire pour préparer son jeûne

La descente alimentaire consiste à supprimer peu à peu certains aliments de sa nourriture quotidienne en vue de préparer son jeûne. En réduisant par palier un certain nombre d’aliments acidifiants, elle habitue le corps à mieux vivre cette étape de détoxification qu’implique le fait de jeûner. Elle aide ainsi à réduire ces effets indésirables. 

Elle contribue également à ce que la privation de nourriture soit vécue moins brutalement par le corps, engendrant des réactions métaboliques plus progressives. 

Enfin, la descente alimentaire contribue aussi à préparer un allié précieux du succès de son jeûne, le mental, vers la privation d’aliments solides.

Peut-on jeûner sans descente alimentaire ?

Il existe plusieurs formes de jeûne dont certaines ne nécessitent en réalité pas de descente alimentaire. Le jeûne intermittent, la monodiète ou la cure de jus par exemple sont des types de jeûnes que l’on peut pratiquer sans descente alimentaire.

Le jeune intermittent consiste à cesser de s’alimenter pendant 16 h sur une journée de 24 h ou durant 24 h sur une semaine. Lorsqu’on prive le corps de nourriture au-delà de 12 h, il va produire du glucose en utilisant les réserves de sucres contenus dans le foie ou les muscles. Ce processus a des bienfaits, car il stabilise la glycémie dans le corps. 

Pour les monodiètes ou les cures de jus, comme cela n’implique pas de privation totale de nourriture, la descente alimentaire n’est pas obligatoire. Mais supprimer certains aliments acidifiants et excitants avant de les réaliser renforcera leurs effets positifs. 

C’est seulement lorsqu’on cesse de s’alimenter au-delà de 24 h à 36 h que les réactions métaboliques sont importantes et demandent de réaliser une transition pour ne pas en subir les effets indésirables. Il est donc possible de jeûner sans descente alimentaire si la privation de nourriture n’excède pas plus de 24 h. 

Dans le cas d’un jeûne hydrique court, pour préparer un jeûne de 3 jours, la descente alimentaire est ainsi nécessaire et doit durer autant que le jeûne. Enfin, la descente alimentaire pour un jeûne de 7 jours est une étape majeure et indispensable à sa réussite et ses bienfaits.

Comment faire une descente alimentaire avant un jeûne ?

Durée et étapes de la descente alimentaire

La première règle à retenir pour sa descente alimentaire pour préparer le jeûne, c’est que la durée des deux doit être égale. Ainsi, la descente alimentaire d’un jeûne de 7 jours devra durer 7 jours, elle aussi. Ensuite, la descente alimentaire est évidemment progressive.

La suppression de la nourriture se fait donc selon un ordre bien précis, par typologie d’aliments. On doit d’abord enlever les aliments les plus acidifiants pour l’organisme, les plus lourds pour le système digestif, tout comme les plus excitants pour le système nerveux. N’oublions pas que jeûner est une pratique qui vise le repos du système digestif, la relance du métabolisme, mais aussi un retour sur soi, un moment de soin et de ce fait, le repos du système nerveux. Intestins et cerveau sont deux organes particulièrement consommateurs d’énergie dans le corps humain.

Selon quel est son mode de vie et son régime alimentaire avant de jeûner, l’étape de descente alimentaire peut représenter à elle seule une véritable cure détox suffisante. Cela peut être l’occasion de manger sainement. C’est aussi l’opportunité de réaliser une détox au sucre, aujourd’hui présent dans de nombreux aliments et, en conséquence, consommé à une très grande échelle au quotidien.

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Les aliments à supprimer avant son jeûne

On commence sa descente alimentaire en supprimant tous les excitants : café, thé, tabac, alcool et sucre. On élimine aussi à ce stade la nourriture raffinée : les viennoiseries, les plats préparés et les aliments industriels.

Dans un second temps, on stoppe les glucides, les farines ainsi que les céréales : les pâtes, le pain, le riz, le quinoa, le millet, le sarrasin, etc. Lorsqu’ils sont dégradés dans l’intestin, ces aliments forment des molécules qui collent à la paroi intestinale et ralentissent la régénération qui se met à l’œuvre au moment de jeûner.

Ensuite, on arrête les protéines animales (viandes, poissons, œufs, produits laitiers) puis les protéines végétales et les légumineuses (soja, lentilles, haricots rouges, pois chiches). La dégradation de protéines animales dans l’intestin produit des déchets acides qui affectent le travail du côlon. 

Enfin, les derniers jours de cette phase de descente alimentaire pour jeûner, on ne consomme plus que des fruits, des légumes crus (de préférence si votre organisme les tolère bien) ainsi que des soupes et jus de légumes. Ils permettront de continuer à apporter des minéraux nécessaires pour soutenir les réactions métaboliques du corps.

L’hydratation et la purge intestinale

La descente alimentaire avant de jeûner, y compris lorsqu’il s’agit d’un jeûne sec, doit impérativement s’accompagner d’un bon niveau d’hydratation du corps. L’eau permet aux toxines mises en circulation dès la phase de descente alimentaire d’être éliminée correctement par les reins. 

Il faut donc veiller à boire une eau minérale de qualité, en évitant celle du robinet qui, non filtrée, peut contenir des résidus hormonaux et des métaux lourds. Pendant la descente alimentaire, on s’hydrate à raison de 2 litres par jour. Il est également possible de boire des infusions de plantes, qui vont aider par ailleurs à soutenir l’action du corps. 

Enfin, pour bien préparer son jeûne avec la descente alimentaire, il est possible de faire une purge intestinale. Elle va permettre à l’intestin de se vider et se libérer, pour accélérer les effets régénérateurs et équilibrants du jeûne sur la flore intestinale. La purge va éliminer les résidus intestinaux après la descente alimentaire. Il en existe plusieurs sortes comme l’irrigation du côlon, pratiquée par un thérapeute. On peut aussi faire une cure de chlorure de magnésium ou de jus de pruneaux. Attention toutefois à bien vous faire conseiller par un spécialiste avant d’entreprendre une purge, quelle qu’elle soit.

Pour préparer au mieux son jeûne avec la descente alimentaire, il est par ailleurs préférable de réduire également ses activités dès cette étape, afin de profiter pleinement de ce moment de régénération du corps et de l’esprit.

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