LES CINQ FONDAMENTAUX DE LA SANTÉ par Clairière & Canopée

Au travers de nos newsletters, de nos articles et de nos accompagnements sur les séjours de jeûne, nous vous invitons souvent à mettre l’éclairage sur ce qui est important pour vous, sur ce qui compte véritablement.

Chez Clairière & Canopée, cette question du sensest fondamentale et nous réfléchissons régulièrement à l’essence de ce que nous voulons vous offrir. 

Grâce aux arrêts sur image qu’elles ont imposés, les deux dernières années nous ont permis de faire émerger nos fondamentaux en ce qui concerne notre conception de la santé.  

Ce qui a vu le jour en réalité, ce sont des principes d’immunité et de prévention, des outils de mieux-être. Ces principes sont fondamentaux dans notre accompagnement, que ce soit à travers nos séjours, articles, ebooks ou programmes en ligne. Notre méthode et nos accompagnements ont été construits sur cette base. Je vous invite à prendre le temps de les découvrir et à vous mettre à l’écoute de ce qui se manifeste en vous, au fur et à mesure qu’avance votre lecture.

Voici donc ce qui pourrait représenter les cinq piliers de notre temple, le nectar de ce qui nous constitue en tant qu’individu et de ce qui nous relie au sein de cette grande famille d’entrepreneurs, de thérapeutes, d’ami.e.s que nous sommes, à laquelle vous appartenez aussi.

  • L’ALIMENTATION, L’HYDRATATION ET L’ENVIRONNEMENT
  • LE MOUVEMENT ET LA RESPIRATION
  • LE LIEN À SOI
  • LE LIEN À L’AUTRE
  • LE LIEN À LA NATURE

En tant qu’acteurs de santé et de bien-être, nous avons à cœur de proposer une approche holistique, c’est-à-dire englobant toutes les dimensions de l’être humain.

Nous sommes des êtres de chair, des mammifères émotionnels et spirituels. Nous sommes des êtres de lien et avons conscience que toutes ces parties de nous-mêmes sont interdépendantes. Notre bonheur repose sur celui des autres, notre nature s’harmonise avec la nature qui nous entoure. Notre microcosme est en résonance avec le macrocosme.

L’hémisphère gauche de notre cerveau nous donne la capacité de structurer et d’organiser nos pensées et nos actions. Je vous souhaite donc un beau voyage dans l’hémisphère gauche de Clairière & Canopée.

Au sommaire :

1. QUELLE ALIMENTATION ET QUELLE HYDRATATION POUR ÊTRE EN PLEINE SANTÉ ?

Le rôle que nous avons à jouer pour préserver notre santé est immense et dans le jeu que nous avons en main, la carte maîtresse est celle de l’alimentation. Et pour cause, l’expression de nos gènes dépend de facteurs environnementaux dont le plus essentiel est notre manière de manger. Cette notion d’épigénétique nous indique qu’en fonction de ce que nous mangeons, nous créons le terreau favorable à l’expression ou la non-expression de notre matériel génétique.

LES BASES D’UNE ALIMENTATION-SANTÉ

Nutrition et besoins essentiels

Ce qui caractérise notre vie moderne est généralement pourvoyeur de radicaux libres : le stress, le manque de sommeil, les techniques de cuisson qui ne respectent pas le contenu nutritionnel des aliments, un exercice physique trop intense, génèrent de l’acidité et plongent l’organisme dans un vieillissement cellulaire régi par l’oxydation. 

De nos jours, une alimentation riche en antioxydants est plus que nécessaire. Pensez à manger coloré, en fonction des saisons, et adoptez plutôt une alimentation qui répond à des logiques biologiques et écologiques en vous rapprochant des producteurs de votre région.

En hiver par exemple, privilégiez les légumes racines qui poussent en terre, à l’abri du froid. La Médecine Traditionnelle Chinoise nous enseigne qu’il s’agit de la saison du rein, gardien de notre immunité et de notre vitalité. Prenons soin de lui en sélectionnant des végétaux qui donnent de l’ancrage comme le radis noir, la carotte, les tubercules comme le gingembre et le curcuma, le navet, la betterave ou encore les haricots azukis.

Nous sommes des êtres reliés à notre biotope

L’endroit où nous sommes nés et l’endroit où nous vivons conditionnent beaucoup l’équilibre de notre microbioteNotre organisme est fait pour digérer ce qui pousse autour de nous. La flore intestinale d’un Indien n’a rien à voir avec celle d’un Européen. Nous ne sommes pas faits pour assimiler les mêmes aliments. Manger local et biologique est la meilleure manière de répondre aux besoins de votre organisme. Les paysans font un travail extraordinaire, engagé, en harmonie avec la Terre et les saisons et délivrent souvent des paniers bien composés pour la semaine dans des lieux de distribution pratiques et connus de tous. Il en existe sans doute près de chez vous.

L’alimentation crue et vivante

Cette manière de manger serait à privilégier si la capacité enzymatique était similaire d’une personne à l’autre, mais nos intestins peuvent mal réagir à la présence de fibres en trop grande quantité. Il est capital d’individualiser notre alimentationen écoutant nos ressentis, de retrouver notre instinct et de lui faire confiance. 

En ce sens, le jeûne est une bonne manière de relancer notre capacité intuitive. Il nous permet de faire table rase des croyances et des injonctions alimentaires souvent héritées de l’enfance, de revenir à ce qui est juste pour nous. Prenons conscience de la réalité intime de nos besoins alimentaires et laissons-la pleinement s’exprimer.

Dans tous les cas, tâchez d’éviter les produits raffinés et industriels, car c’est dans l’enveloppe de la graine que sont contenus vitamines, oligo-éléments et minéraux.

Une astuce : le trempage des graines, des céréales et des légumineuses génère un réveil enzymatique du végétal qui permet l’économie de nos propres enzymes et facilite sa digestion.

La chronobiologie ou l’alimentation en fonction du rythme biologique

  • Le matin, pour sécréter notre cortisol et notre dopamine – deux neurotransmetteurs qui nous confèrent dynamisme et motivation –, nous avons besoin d’acides gras de qualité et de protéines. Si vous prenez un petit-déjeuner, un œuf avec le jaune coulant ou une purée de légumineuses ou d’oléagineux sur une tartine de petit-épeautre est idéal.

  • Au déjeuner, c’est le moment où le feu digestif est le plus performant, où la production d’enzymes par nos organes digestifs est la plus importante. Privilégions les crudités et les protéines, sans oublier l’effort de mastication pour faciliter le travail de l’estomac et du côlon.

  • Un pic d’insuline se produit autour de 16H30/17H. Le temps du goûter sucré réconfortant est venu, et bonne nouvelle : à ce moment précis de la journée, le sucre est parfaitement assimilé. Nous pouvons malgré tout privilégier une collation à index glycémique faible avec le sucre de fleur de coco par exemple, ou encore une combinaison de fruits et d’oléagineux.

  • Au dîner, le moment où nous avons le moins d’enzymes à disposition pour notre digestion, faisons-nous plaisir avec des glucides lents comme la pomme de terre, la patate douce ou le riz semi-complet. Une association de légumineuses riches en tryptophane et de céréales favorise la sécrétion de sérotonine et de mélatonine nécessaires à un sommeil de qualité. 

Manger en conscience

L’aspect sans doute le plus important en matière de nutrition demeure la présence à soi. Au-delà de ce que vous mangez, laissez émerger en vous la question : dans quel état suis-je quand je prends mon repas ? Est-ce que je mastique suffisamment ? Est-ce que je prends le temps ? 

Ici, nous touchons à des notions qui nous sont chères à Clairière & Canopée : celles de la gratitude et de la lenteur. Je puise la force de vie qui renouvelle mes cellules en grande partie au travers de ce que je mange. Soyons présents à ce que nous faisons. Soyons conscients. Densifions notre présence dans chaque instant de la vie et le moment du repas est le meilleur pour nous y exercer. Notre digestion n’en sera que meilleure.

L’EAU : UN REMÈDE EN SOI

Quelle eau consommer pour être en bonne santé ?

L’importance de bien boire est aussi grande que celle de bien manger.

La qualité de l’eau que l’on consomme est tout aussi fondamentale que celle de nos aliments.

Et pour cause : la molécule d’eau est dotée d’une sensibilité, d’une intelligence qui la rend perméable à l’énergie environnante. Il s’agit d’un cristal liquide capable de garder en mémoire du contenu informationnel.

Or, à l’intérieur de chacune de nos cellules, se trouve une petite quantité d’eau que l’on nomme liquide intracellulaire et toutes ensemble, elles baignent dans ce que l’on appelle le liquide extracellulaire. Nous sommes faits à 70 % d’eau et ce que nous consommons renforce ou affaiblit la qualité de l’eau en nous.

Il n’existe malheureusement pas de solution idéale à ce sujet, excepté le cas extrêmement rare d’avoir une source propre près de chez soi et d’aller y recueillir l’eau destinée à être bue.

Les emballages plastiques se détériorent dans l’eau en bouteille et les microparticules qui constituent le plastique se retrouvent dans le précieux liquide.

Si vous choisissez l’eau du robinet pour des raisons éthiques et écologiques, elle doit absolument passer par un filtre fait au minimum de charbon et de céramique. L’idéal est de la réinformer ensuite par une fleur de vie ou de la placer dans une fontaine à géométrie sacrée avant de la consommer. 

Boire de l’eau de source de qualité, pauvre en résidus minéraux et à petites gorgées pour préserver ses reins : voilà les règles de base quant à une consommation éclairée d’eau au quotidien. 

2. LE MOUVEMENT/ LA RESPIRATION

De nombreuses maladies de civilisation comme le cancer, le diabète ou certaines pathologies neurodégénératives sont dues en partie à la sédentarité. Les calories ingérées ne sont pas suffisamment dépensées alors que l’organisme a toujours été plus à l’aise avec le manque qu’avec l’excès. Il a appris depuis la nuit des temps à faire avec l’absence de ressources nutritionnelles. Il sait aller chercher dans ses réserves. 

En résumé, bien souvent nous mangeons trop, et avons tout intérêt à jeûner de temps en temps si notre vitalité et notre état de santé le permettent.

Mouvement et équilibre

Mettre du mouvement dans sa vie, c’est s’offrir la possibilité de dépenser les calories absorbées mais surtout, de s’extraire de notre tête, de notre mental qui travaillent trop pour enfin entrer dans le corps. Revenir dans le mouvement quand les pensées tournent en rond est à nos yeux un fondamental. Souvenez-vous de cet adage comme d’un remède : le muscle est le contrepoids du nerf.

Bouger, c’est aussi solliciter le diaphragme par le biais de la respiration ventrale, ce qui a une incidence directe sur le système nerveux. Pour calmer nos pensées, notre stress, nos émotions, mobilisons notre diaphragme, car il est traversé par le nerf vague qui transmet les informations de l’intestin vers le cerveau et vice-versa. 

Pour ramener de l’équilibre dans les dimensions physique et psychique : respire dans ton ventre.

Bouger en amitié avec soi

Il serait sage et avisé de ne pas utiliser le corps et le sport comme une punition, de ne pas créer davantage de stress, fabriquer plus d’acidité qu’il n’y en a déjà.

Les graisses sont brûlées dans une zone d’effort qui correspond à 30 %-40 % de notre capacité. Vouloir aller au-delà, c’est rentrer dans la question de la douleur dans l’exercice. À quel point ai-je besoin d’avoir mal pour imaginer que c’est efficace ? Observons comment cette croyance est ancrée en nous et ramenons de la douceur, bien plus physiologique pour notre organisme et notre santé.

Respirer pour se rencontrer

Pratiquer la respiration consciente, c’est aussi chercher à mieux se connaître. La manière avec laquelle nous respirons parle beaucoup de nous-mêmes. Où se situe votre respiration ? Est-ce qu’elle est fluide, ample ou saccadée, désorganisée ? Vous offrez-vous de temps à autre des moments d’arrêt et d’écoute de votre respiration ? Si vous ne le faites pas, osez vous demander pourquoi. Est-ce que se couper de la respiration aide à se couper des sensations ?

Revenir à soi, c’est sans doute revenir d’abord à sa respiration.

3. LE LIEN À SOI

Je me doute qu’en lisant ne serait-ce que le titre de ce paragraphe, certains d’entre vous se questionnent déjà. « Le lien à soi ». Qu’est-ce que cela vous évoque ?

Pour moi, il s’agit là de la question de la vie intérieure. Nos sensations, nos émotions, notre état d’être. Ici émerge la dimension de l’âme et de ce qu’elle est venue faire sur terre.

Modernité et éloignement de soi

De nos jours, tout va très vite, nos agendas sont beaucoup trop remplis pour que ce lien à soi puisse se faire naturellement. Ou bien serait-ce l’inverse ? Serait-ce parce que le lien à soi fait peur que l’on remplit nos emplois du temps à ras bord ?

Aujourd’hui, rien ne m’apparaît aussi fondamental pour installer une santé parfaite qu’emprunter ce chemin de retour à soi, aux sensations, à l’écoute profonde des messages que le corps délivre. Être pris dans le rouleau compresseur du temps qui file et des choses à faire peut nous amener à nous sentir extrêmement seuls, en perte de sens et de cohérence. Connais-toi toi-même… et ta vie extérieure sera un doux prolongement de ton intériorité rencontrée. 

Soyons à notre place et nos actions jailliront de notre centre, de notre ventre, de notre cœur. Faisons de la place à ces espaces-là en nous-mêmes et réalisons ce pour quoi nous sommes faits.

Faire un travail sur soi

Depuis le premier instant de notre vie, à notre naissance, depuis même la vie intra-utérine, nous enregistrons dans notre cerveau reptilien des empreintes émotionnelles qui conditionnent notre manière de réagir face au stress, aux évènements de la vie et aux émotions qui en découlent. Quelque part, nous sommes agis par notre inconscient et faire un travail de mise en conscience de soi est parfois incontournable pour accéder à plus de liberté.

Si l’être psychique en vous souffre, sachez qu’il est possible de modifier le programme émotionnel qui a été un jour installé là. Pas à pas, se tourner vers nos profondeurs pour mieux les apprivoiser offre la chance d’atteindre la rive de la joie, de la paix et de l’amour pour soi.

La question du sens et de l’équilibre dans nos vies est fondamentale pour la grande famille de Clairière & Canopée. Existentielle. Nous pensons que nous sommes avant tout une âme venue vivre une expérience terrestre. Cette âme a besoin de se réaliser elle-même, elle cherche, elle est en quête du chemin de sens. Et elle se questionne : « Comment trouver la place depuis laquelle je pourrai me mettre au service de mon être profond, de l’autre et du monde ? ».

Une semaine de jeûne offre l’expérience du vide qui permet le retour à soi. Le vide est associé au manque. Lors d’une retraite de jeûne, on apprend à apprivoiser la vacuité, en la regardant autrement, pour qu’elle devienne un potentiel, une ouverture, une immensité qui se présente à nous.

Respect des rythmes, respect de soi

La question des rythmes dans la nature nous est essentielle et très instructive. De nos jours, nous manquons dangereusement de temps de récupération, de digestion de notre vécu. Or, nous sommes des êtres biologiques interdépendants de notre environnement et nous avons besoin, comme lui, d’espaces de faire et de non-faire, d’activité et de repos. Revoir nos objectifs de manière adaptée à la saison que nous vivons s’impose donc comme une véritable mesure d’hygiène de vie.

L’expérience du confinement nous a fait prendre ou reprendre conscience de ces temps d’arrêt nécessaires à la santé mentale. C’est l’évidence du ralentissement qui sonnait à nos portes.

Nous effleurons là le fondamental du fondamental. La grande question du pourquoi sachant ce qui est bon pour nous, nous ne nous l’autorisons pas, ou si peu ? Pourquoi ne pas nous aménager plus de temps de récupération, dont nous avons tant besoin ? Pourquoi fuir par le travail ? 

Nous sommes rongés par l’adrénaline, comme des souris dans leur roue qui patinent et ne s’arrêtent jamais. Pourquoi ? Pour ne pas entendre le silence, le battement de nos cœurs ?

L’équipe de Clairière & Canopée a élaboré un cahier d’accomplissement pour vous aider à trouver le rythme qui vous convient et nous espérons qu’il vous donnera des pistes sur le chemin lumineux du retour à vous-mêmes.

4.LE LIEN À L’AUTRE

Plus le lien à soi est sain, plus le lien à l’autre s’éclaircit. Mieux je me connais, moins j’utilise l’autre pour panser mes blessures. 

Nous sommes des êtres de partage, nous comptons les uns sur les autres mais avons aussi une responsabilité envers l’autre. Tant que nous nous considérons nous-mêmes comme des êtres ayant à réaliser quelque chose, avec un devoir de rendement, de production, il est possible que l’autre soit perçu de la même manière, portant une attente qu’il ou elle n’est pas toujours prêt à endosser. Bien voir de quoi est faite ma relation à l’autre. 

J’honore ta liberté et je te libère du besoin de me servir à quelque chose.

De nombreuses fois, en consultation au cabinet, j’ai pu observer à quel point les problématiques de santé avec lesquelles arrivent mes patients reflètent en réalité les miennes. L’autre n’entre pas dans ma vie pour rien, et je n’entre pas dans la sienne par hasard. La relation est un guide et nous emmène, si nous lui accordons du sens, à mieux nous connaître nous-mêmes. En cela, nous nous devons de lui rendre grâce. 

 

Si manger, boire, bouger, être en lien avec soi est fondamental, la relation à l’autre l’est tout autant. Le bébé meurt s’il n’est pas touché avec amour, si le contact physique ne s’établit pas. La relation est vitale.

Nous avons besoin les uns des autres, pour s’expérimenter soi et d’après la Pyramide de Maslow, dite de la hiérarchie des besoins, pour consolider le sentiment d’appartenance indispensable à la vie. Juste après avoir mangé, dormi, bu, trouvé sa tanière pour se mettre en sécurité, l’homme doit aller vers l’autre pour survivre.

La question du virtuel se pose ici. Le lien virtuel mis en avant par les réseaux sociaux et renforcé par le contexte de distanciation sociale peut accentuer un sentiment de solitude de plus en plus prégnant. Quelle est la nature de ma relation à l’autre ? Comment est-ce que je m’adresse à lui, à elle ? Les sens entrent ici en jeu. Regarder l’autre, lui sourire, poser sa main sur son bras en signe de confiance et d’empathie soutiennent l’estime de soi, composante fondamentale de l’équilibre psychique d’un individu. 

Prenons soin les uns des autres, véritablement, par le cœur.

5. LE LIEN À LA NATURE

Afin de viser la santé parfaite, nous sommes appelés à revenir à la source, de là où l’on vient, à nous reconnecter à la sagesse infinie de la nature, où tout est en mouvement permanent. La nature sait prendre soin d’elle-même et elle sait aussi prendre soin de nous. N’avez-vous pas remarqué comme les plantes poussent là où nous avons besoin d’elles ? Dans certains jardins fleurissent plantain et romarin, dans d’autres ortie et millepertuis. C’est parce que les besoins des habitants varient. La nature soigne le corps, l’âme et l’esprit. Ses effets sur l’équilibre des neurotransmetteurs sont maintenant avérés. Depuis l’avènement des bains de forêt et de l’écopsychologie, nous savons que mettre les mains dans la terre pour faire son jardin ou embrasser les arbres induit une baisse considérable du cortisol, un messager chimique qui, sécrété en continu, témoigne de la chronicité du stress et des conséquences souvent délétères sur la santé. En forêt, en bord de mer ou en montagne, l’air est chargé d’ions négatifs bénéfiques à notre santé. Ils améliorent notre humeur, notre tonus, la qualité de notre sommeil, l’oxygénation de nos tissus. Plus nous sommes soumis au stress, plus nous devrions aller en nature et nous confier à elle le temps d’une balade, en silence, en conscience, sans téléphone portable, en portant notre attention sur notre respiration. Chez Clairière & Canopée, vous le savez, nous chérissons cette nature. Nous avons à cœur de vous emmener dans des lieux beaux et sauvages, car nous savons à quel point elle participe de notre mieux-être. Nous avons besoin de revenir à la nature et au naturel. Nous sommes dans une nécessité historique de retour à la simplicité. Pierre Rabhi nous le disait avec tant d’amour, tant de compassion. Pour nous, pour la planète et pour l’avenir, arrêtons-nous un instant et considérons cette question : est-ce que ma manière d’être au monde témoigne de ma gratitude envers la vie et de ma capacité à me mettre en symbiose avec elle ? Ainsi, dans un contexte où notre conception de la santé est à affirmer haut et fort, je vous invite à manger en conscience, sain, local et de saison, à porter attention à l’eau que vous consommez, à marcher, à bouger, à laisser votre corps s’exprimer. Soyez libre d’être qui vous êtes. Plantez votre bâton dans la terre et dites ce qui est bon pour vous. Vos choix parlent de vous. Vos achats, vos consommations, vos déplacements, votre manière d’aimer votre semblableet de vous aimer vous-mêmes font de vous une personne spéciale. Vous n’êtes pas seul.e. Bien au centre de votre cœur, vous faites partie du monde. Comme un arbre qui ose abandonner ses feuilles mortes sur la terre de l’hiver, confiant que le printemps lui amène de nouveaux bourgeons, vivez simple, en harmonie avec ce qui vous entoure. Nous sommes là pour vous. 

Mathilde, naturopathe et co-fondatrice de Clairière & Canopée

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